Petit soin des puces
Moodie fît une grimace. C’était un peu douloureux. On avait toutes les drogues du monde pour éviter la douleur dans tout un tas de situations, mais ces satanés médecins avaient parfois cet attachement traditionnel et irrationnel à laisser leurs patients souffrir et se plaindre comme signal d’une erreur dans leurs mouvements.
La doctoresse qui lui opérait le bras s’arrêta quelques instants pour se repositionner, la douleur disparue. Elle avait tout un tas de petites machines avec elle, des robots qui l’assistait dans les tâches secondaires. S’assurer que mon bras était tourné correctement, que je ne bougeais pas, tenir ma peau, mes muscles, injecter diverses substances en quantités infimes pour différents effets que je ne comprenais pas vraiment.
Sous la peau ouverte, implantée sur l’un des muscles de mon avant bras la puce de bio-contrôle était presque terminée d’être remplacée. Heureusement les mises à jour matérielles étaient rare.