L’approche syndropratique

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L’accélérateur à impulsion était une machine bien plus petite que Moodie ne l’avait imaginé. En fait même à la verticale (soulevé par des câbles d’acier qui maintiennent l’engin à 50 cm au dessus du sol), il était aussi grand qu’elle. Il avait commencé par démonter les plaques protectrices pour avoir un premier accès physique à l’électronique embarquée.

Cet accélérateur avait une panne qui était déjà diagnostiquée, et en fait faisait parti d’un ancien surplus militaire du siècle dernier, il avait donc été relégué aux pièces détachées de recours et était régulièrement utilisé pour l’entraînement de nouveaux ingénieurs de maintenance.

La flotte avait une manière contre intuitive d’enseigner à ses ingénieurs: à la place de donner la théorie et de passer à la pratique ensuite, comme c’était le cas dans toutes les universités civiles, la méthode ici était d’apprendre par coeur des mouvements et des protocoles dont Moodie n’avait à proprement parler aucune idée de l’utilité et ne comprenais pas la moitié du vocabulaire technique.

Le sergent lui avait dit “tu apprends, et quand tu sauras réparer l’accélérateur sans poser de question, alors à ce moment là tu pourras poser des questions”.

Encore quelque chose qui le laissait très perplexe.